Jean-Marie Frèrès, après avoir été mécanicien dans l'armée belge pendant quelques années, il s'est orienté ensuite vers l'aviation, et on le retrouve dans les grandes compagnies telles que Sabena, Quantas en Australie, puis Pan Am et enfin Delta, pour lesquelles il sera envoyé en dépannage aux quatre coins du globe. C'est son sens de l'analyse et du détail ainsi que sa très grande rigueur, qualités requises pour assumer avec brio les responsabilités de sa fonction, qui lui ont permis dans une étude très approfondie, de déceler très tôt les conséquences de l'apiculture moderne, de comprendre ce qui allait arriver, et en analysant méthodiquement le mode de vie naturel de l'abeille, de travailler à sa sauvegarde et au développement d'une nouvelle technique qui ne lui soit pas préjudiciable.
Jean-Claude Guillaume, son élève en apiculture. Technicien d'études dans le domaine de l'instrumentation et de la régulation pour des projets de centrales électriques, de complexes pétrochimiques, sidérurgiques ou autres. Domaines dans lesquels nous retrouvons les mêmes impératifs : sens de l'analyse, rigueur, efficacité, qui ont permis à ces deux auteurs passionnés par le monde de l'abeille, de très bien se compléter et d'arriver au bout de ce projet un peu fou de manuel d'apiculture écologique, malgré la disparition précoce de Jean-Marie en 1995 et l'opposition systématique du monde de l'apiculture.