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Deuxième opus des aventures du duo d'experts lyonnais : le commissaire Kolvair et le professeur Salacan allient leur savoir et leur science du crime pour résoudre une affaire qui les confronte à la délinquance des mineurs et à la peine de mort.« Kolvair poussa un profond soupir, la mine préoccupée. En réalité, il luttait pour ne pas laisser la panique le gagner : la victime avait été retrouvée morte dans la cour intérieure de l'hôtel. Elle n'avait livréà Durieux que de bien minces et trop rares indices. Et encore, Kolvair usait d'hyperbole : en réalité, ils n'avaient rien. La cour pavée avait été lessivée à grande eau, anéantissant les si précieux relevés papillaires. Pour couronner le tout, l'arme du crime restait introuvable. Ils avaient de toute évidence affaire à un professionnel. »Septembre 1920. Firmin Dutard, riche industriel lyonnais, est assassiné dans la cour intérieure du Grand Hôtel à Lyon. Tuéà l'arme blanche. Le commissaire Kolvair est chargé de boucler au plus vite cette enquête embarrassante. Au laboratoire scientifique, Durieux supplée tant bien que mal le brillant professeur Salacan, en déplacement à Londres pour un colloque mondial de criminologues. Le jeune assistant est catégorique : selon les mesures du légiste et ses calculs, le meurtrier ne mesure pas plus d'un mètre vingt-huit. Une empreinte accuse un certain Thibaud, né sous X, fiché pour vols dans le dossier anthropométrique de la police judiciaire. Délinquant de onze ans, multirécidiviste : c'est le coupable idéal. Les preuves scientifiques, infaillibles, l'accablent. Pourtant, Kolvair n'est pas satisfait. Malgré les doutes qui subsistent concernant la personnalité fragile de l'accusé, le jeune garçon est envoyéà Mettray. Cette institution pour mineurs délinquants est un bagne pour enfants qui n'avoue pas son nom.
Scénariste formée à la Femis-Ensmis (Ecole nationale supérieure des métiers de l'image et du son), Odile Bouhier signe avec Le Sang des bistanclaques son premier roman.