Droit et cultures N° 75-2018/1 (Relié)

Depuis le début des années 2000, la législation sur la fin de vie connaît une évolution significative en matière de respect de la volonté du malade. Qu'il s'agisse de la France, des Pays-Bas, de la Belgique, de la Suisse, du Québec, chacun a essayé, et essaie encore, de résoudre cette préoccupation partagée dans l'opinion publique : " Comment vivre sa fin de vie ? ". Mais les controverses provoquées par les différentes réponses apportées dans le monde sembleraient indiquer que sur ce sujet, il n'existe pas de réponse absolue.
Les notions de dignité, de liberté, de responsabilité, de soin, mais aussi la question de savoir ce qu'est une vie qui vaut la peine d'être vécue, se heurtent à notre incapacité d'en connaître leur fond. Pour autant, sommes-nous condamnés à une forme de relativisme, ou pouvons-nous penser qu'une réponse raisonnable est possible sans prétendre à une perspective absolue ? C'est là le nécessaire d'une réflexion internationale sur la fin de vie proposée par ce numéro spécial de la Revue Droit et Cultures.