Sauvez L'Or De La Banque De France ! L'Incroyable Periple (1940-1945) (Broché)

Entre le 17 mai et le 23 juin 1940, dans un va-et-vient incessant, des dizaines de navires - croiseurs, porte-avions, torpilleurs et cuirassés de guerre mais aussi paquebots affrétés dans l'urgence et même simples chalutiers - conduits par près de 4 000 marins et soldats, accompagnés de cadres de la Banque de France, parvinrent à soustraire l'or de la France des mains des nazis : près de 2 800 tonnes de métal transporté dans plus de 20 000 colis et caisses ! Sous les bombardements et la menace des troupes allemandes, au milieu de l'exode et de la désorganisation de tout un pays, ils réussirent à embarquer lingots et pièces d'or et à les conduire dans des refuges sûrs, aux Etats-Unis, au Canada, aux Antilles, mais aussi en Afrique du Nord et en Afrique Noire. Ce sauvetage de la troisième plus importante réserve d'or du monde se fit au milieu de périls de toutes sortes : coupés de tous, placés dans l'impossibilité de communiquer avec les autorités civiles et militaires, les " convois de l'or " durent affronter la menace des avions, des sous-marins et des navires de guerre allemands, et les tentatives de désinformation. Parvenus en lieu sûr avec leur précieuse cargaison, les représentants de la Banque de France durent encore soustraire l'or aux convoitises de tous ceux - alliés anglais et américains, mais aussi simples voleurs et marins indélicats - qu'attirait cet or. Ils y parvinrent avec courage et avec des trésors d'ingéniosité et un sens diplomatique peu commun. Mission accomplie ! A la fin de la guerre, lorsque l'or français fut enfin rapatrié, il ne manquait qu'une caisse de lingots et quelques poignées de pièces d'or. Le précieux métal jaune allait jouer un rôle primordial dans la reconstruction du pays et permettre à la France de retrouver sa place parmi les grandes nations. Cet incroyable périple est l'un des faits les plus méconnus de l'Histoire de la Seconde Guerre mondiale. Ce livre le raconte par le détail en restituant leur place à des héros anonymes.