Stéphanie Vermeersch, directrice de recherche en sociologie urbaine au CNRS, membre du Laboratoire Architecture Ville Urbanisme Environnement (UMR CNRS LAVUE) dont elle a été directrice. Elle a travaillé sur les classes moyennes. dans leur rapport à l'habitat (notamment autogéré) et plus largement à la ville. sur la cohabitation locale entre groupes sociaux différents, sur la mobilité résidentielle entre Paris et les communes de banlieue.
Elle a dirigé avec Florence Bouillon et Anne Clerval un numéro d'Espaces et Sociétés. "Logement et inégalités" (n°170, 2017) et publié "Choisir la Seine-Saint-Denis : quand un territoire pauvre permet le reclassement". dans M.-H. Bacqué, E. Bellanger, H. Rey, Banlieues populaires. Territoires. Sociétés. Politiques (L'Aube, 2018) et "Paris et la "France moche" : retour sur une relation problématique", dans E.
Benbassa et j.- C. Attias (dir.), Nouvelles relégations territoriales (CNRS éditions. 2017). Lydie Launay, maîtresse de conférences en sociologie à l'Institut national universitaire Champollion, université fédérale de Toulouse, et membre du laboratoire interdisciplinaire Solidarités, sociétés, territoires (UMR LISST). Elle a travaillé sur les processus de ségrégation urbaine dans les métropoles, à travers le recours à la mixité sociale dans le logement social et leurs effets sur les parcours et modes de vie des ménages logés dans les quartiers bourgeois et en gentrification.
Elle s'intéresse aussi aux rapports des familles à l'école primaire dans les villes moyennes. Elle a co-écrit avec Marie Chabrol, Anaïs Collet, Matthieu Girond, Max Rousseau et Hovig Ter Minassian le livre Gentrifications (éditions Amsterdam, 2016) et vient de co-diriger avec Jean-Yves Authier, Vincent Baggioni, Bruno Cousin et Yankel Fijalkow l'ouvrage D'une ville à l'autre. La comparaison en sociologie urbaine (La Découverte, 2019).
Eric Charmes, chercheur en études urbaines à l'ENTPE (université de Lyon), dirige le laboratoire de recherches interdisciplinaires Ville Espace Société (RIVES, composante de l'UMR EVS). Il a travaillé sur les usages de la rue, les espaces publics, les gated communities et la territorialisation résidentielle. Il s'intéresse particulièrement aux petites communes résidentielles des périphéries. Il a notamment publié : Mixité sociale, et après ? (avec M.-H.
Bacqué, PUF, 2016) : La Ville émiettée. Essai sur la clubbisation de la vie urbaine (PUE 2011) et La rue, village ou décor ? (Créaphis, 2006). Marie-Hélène Bacqué, professeure en études urbaines à l'université Paris Nanterre et membre du laboratoire Mosaïques (UMR LAVUE). Elle travaille sur les transformations des quartiers populaires et la démocratie urbaine. Elle a notamment ce-rédigé avec Mohamed Mechmache un rapport sur la participation dans les quartiers populaires remis à François Lamy, alors ministre de la Ville, en juillet 2013.
Elle vient également de diriger (avec Emmanuel Bellanger et Henri Rey). Banlieues populaires, Territoires, sociétés, politiques (L'Aube. 2018).