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Ce numéro est né d'une exaspération devant les campagnes médiatiques qui nous somment de procéder à une autocritique permanente, à des repentances incessantes sur une gamme infinie de péchés aussi divers que variés... La France serait-elle, parmi les 187 membres de l'ONU, le pays qui se bat le plus la coulpe pour toutes sortes de méfaits d'avant-hier, d'hier et d'aujourd'hui ? Il ne s'agit pas de souhaiter que les Français ressemblent aux Japonais qui rechignent à reconnaître leurs crimes en Chine et ailleurs avant et pendant la Seconde Guerre mondiale ou aux Turcs qui refusent d'admettre qu'ils ont massacré en masse des Arméniens pendant la première. (Au moins, certains Israéliens reconnaissent les torts faits aux Palestiniens). Non, ce numéro s'inquiète d'une tendance masochiste à des généralisations et à des extrapolations excessives, et, après avoir répertorié et analysé quatre, cinq ou six motifs d'autoflagellation, en appelle à plus de mesure et de raison. D'autant que l'actualité prouve tous les jours que le rappel des crimes d'hier n'entrave, hélas !, en rien le développement de crimes aujourd'hui. Il arrive aussi que la mauvaise conscience des uns facilite parfois une trop bonne conscience de quelques autres.