Menu
Mon panier

En cours de chargement...

Recherche avancée

Oeuvres complètes - Tome 5, Critique littéraire, II (Broché)

  • Gallimard

  • Paru le : 21/06/2018
"Une oeuvre n'est jamais complète. Elle peut l'être plus, elle peut l'être moins. Depuis la mort de l'auteur, en 1968, on n'a pas cessé de découvrir... > Lire la suite
  • Plus d'un million de livres disponibles
  • Retrait gratuit en magasin
  • Livraison à domicile sous 24h/48h*
    * si livre disponible en stock, livraison payante
39,50 €
Expédié sous 3 à 6 jours
  • ou
    À retirer gratuitement en magasin U à partir du 9 mai
"Une oeuvre n'est jamais complète. Elle peut l'être plus, elle peut l'être moins. Depuis la mort de l'auteur, en 1968, on n'a pas cessé de découvrir des textes nouveaux de Jean Paulhan. Manuscrits, dactylogrammes, lettres en forme de traité, réponses à des enquêtes, publications devenues inaccessibles, les références se sont accumulées au point de modifier les contours de l'oeuvre entier. Il arrive même que l'on hésite sur une attribution, et ce n'est pas sans un certain plaisir.
Paulhan commence sa carrière à vingt ans, en 1904, en signant un compte rendu sur la fatigue. Dès 1907, c'est-à-dire avant tout le monde, il publie un article sur Freud. De 1908 à 1910, il s'emploie à "sauver" la poésie malgache. Qu'en sera-t-il de la poésie française ? Paulhan cavale en amazone sur le mouvement Dada, prêt à sauter, et d'une attention confondante à l'adresse de tous les poètes. Prendre langue avec Paulhan ne revient pas seulement à prendre acte de la littérature.
Dans ce premier volume, consacré aux récits, un corps rêve en pleine guerre. Un esprit résiste. Un homme voyage. Il n'est pourtant question que de langage ; et voilà pourquoi les récits de Paulhan tiennent devant l'Histoire. Critique, peinture, politique trouveront leur place dans les sept volumes prévus, d'où le visage de Jean Paulhan pourrait bien sortir changé, et plus vrai, comme celui d'une bonne part de la littérature de son siècle.
Le lecteur sera donc bien inspiré de prendre garde à son esprit. Car le langage est chose, et chose utile, et mieux encore". Bernard Baillaud.
  • Date de parution : 21/06/2018
  • Editeur : Gallimard
  • Collection : Blanche
  • ISBN : 978-2-07-077077-9
  • EAN : 9782070770779
  • Format : Grand Format
  • Présentation : Broché
  • Nb. de pages : 784 pages
  • Poids : 0.827 Kg
  • Dimensions : 13,8 cm × 22,5 cm × 3,4 cm
Le quatrième et le cinquième tomes des Ouvres complètes de Jean Paulhan se présentent comme le lexique des auteurs auxquels l'écrivain a consacré un texte propre. Ce premier volume mène des lettres A à R, c'est-à-dire d'Alain à Rimbaud. C'est aller du plus littéraire des philosophes au plus éruptif des poètes. Entre eux, l'alphabet le veut, il y a Dominique Aury et Roland Barthes, Louis-Ferdinand Céline, Charles-Albert Cingria et Roger Gilbert-Lecomte, Franz Hellens et Marcel Lecomte, Roger Martin du Gard, Rainer Maria Rilke enfin.
S'en tenir là serait oublier Jean Arabia et Antonin Artaud, Joe Bousquet et André Breton, Roger Caillois et René Char, Paul Eluard et Félix Fénéon, Jean Genet et Henri Michaux. Et cent autres. Jean Paulhan ne veut connaître que deux manières de parler de la littérature : il parle de l'absolu ou des individus. D'un côté il y a le langage, de l'autre les amis. Entre les deux, nul moyen terme. Jamais, presque jamais, il ne parle du roman, de la poésie ou du théâtre, du tragique ou du lyrisme, c'est-à-dire des notions intermédiaires : autant de termes qui dénoncerait le spécialiste.
De chacun, que peut-on dire ? Une part de la critique littéraire relève de la galerie de portraits, ce qu'en d'autres temps on aurait appelé une prosopographie. Un propos, un poème, une page de roman sont moins des exercices de genre que les témoignages et les preuves d'une relation au langage. Un visage, c'est encore une relation au langage qui se dessine. Un ami, c'est une expérience qui requiert un témoin.
Ce n'est pas un pion à favoriser sur un échiquier social, c'est une relation au langage à protéger. On discernera plusieurs générations. Alain le philosophe, Gide le descendant des héros anciens, Valéry l'esprit. Certains ont eu leur audience, d'autres leur aura. Jean Paulhan ne s'intéresse guère à ceux qui ont déjà eu leur part de gloire. Parmi les vivants d'aujourd'hui, Pierre Oster et Michel Deguy, Jacques Roubaud et Philippe Jaccottet ont bénéficié de son suffrage, lors de prix littéraires.
Jean Paulhan n'écrit pas toujours sur eux. Mais tous ont en commun le langage et c'est de chacun qu'il s'agit.

Biographie de Jean Paulhan

Essayiste, critique d'art, théoricien de la langue et de la littérature, né à Nîmes en 1884. Directeur de La Nouvelle Revue Française à partir de 1925. A exercé une influence considérable sur le monde des lettres et des arts. De l'Académie française en 1963. Est mort en 1968 en Seine-et-Marne.
Jean Paulhan - Oeuvres complètes - Tome 5, Critique littéraire, II.
Oeuvres complètes. Tome 5, Critique littéraire, ...
39,50 €
Haut de page