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S'il est de fait reconnu que la psychanalyse est avant tout affaire de parole, l'invention freudienne, déployée ensuite par Jacques Lacan, recèle une importante particularité : le symptôme, les actes manqués et les autres formations de l'inconscient sont, sur le modèle princeps du rêve, un rébus, c'est-à-dire une écriture. Paradoxe nucléaire donc qui fait de l'écoute une lecture, nous apprend Sigmund Freud, et quelle lecture ! Si celle-ci suppose logiquement le préalable d'une écriture, il s'agit là dans l'écoute du dire de l'analysant d'une lecture d'un texte qui, en tant que tel, n'existe pas. Serait-ce donc ce texte manquant que poursuivent de leur plume les analystes de livre en livre ? Question qui centre le souci d'Œdipe le Salon. " Qui parle ? ", questionne l'analyste au vif de sa pratique. " Qui écrit ? ", peut-on alors demander à celui qui s'astreint à la tâche d'écrire de la psychanalyse. Mais qu'est-ce qu'une écriture psychanalytique ?