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" J'avais interdit à Louis Nucera de mourir. Ce n'était ni Flaubert ni Proust ni Céline, c'était plus que ça. C'était mon ami ", écrit Bernard Morlino. L'humaniste a été pulvérisé sur son vélo par un " innommable " de la route, le 9 août 2000. La violence de sa mort contraste avec la tendresse de l'écrivain qui inspira à Jean Cocteau l'Eloge de la gentillesse.
Voici le livre de la colère d'un fils spirituel révolté. Louis Nucera, né en 1928 a Nice, aimait la littérature, sa femme, l'amitié, le cyclisme, sa ville natale et Montmartre. Il détestait les imposteurs.
Le " pessimiste hilare " honorait les gens simples " qui ne sont pas n'importe qui ", anonymes ou amis célèbres comme Kessel, Brassens, Cioran, Boudard et Devos. Une voix s'élève pour faire prendre conscience qu'un innocent a été tué. Le fils de tricoteuse et de plombier, couronné du Grand Prix de Littérature de l'Académie française, vénérait ses parents, le travail et l'instruction. Louis Nucera avait pressenti d'être victime de la sauvagerie contemporaine.
Bernard MORLINO chroniqueur littéraire, est né à Nice en 1952. Biographe du pamphlétaire Emmanuel Berl et du poète Philippe Soupault, il est l'auteur de Manchester Memories (Le Castor Astral, 2000).