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L'usage des langues celtiques est-il condamné à s'éteindre à plus ou moins court terme? Ou est-ce que les efforts déployés par une minorité militante, active
au sein d'agences officielles et d'associations militantes, permettront de maintenir ces langues en Bretagne, au Pays de Galles, en Écosse et en Irlande ? Cette double interrogation reflète les positions tranchées tenues, d'une part, par ceux qui considèrent que la disparition du breton, du gallois ou
du gaélique est un phénomène inéluctable et, d'autre part, par ceux qui estiment que le déclin de ces langues peut être enrayé et qu'une forme de bilinguisme peut éventuellement s'imposer dans les régions concernées. Afin de mieux appréhender le regain d'intérêt pour les langues celtiques dans la deuxième moitié du XXe siècle, cette vision manichéenne doit être dépassée. Il paraît d'abord nécessaire de s'interroger sur la fonction première de la langue: à quoi sert-elle au final? Le substrat de toute interaction sociale semble être fondamentalement la transmission du sens. Dans cette perspective, le choix des locuteurs natifs de délaisser le breton pour le français, et le gallois ou le gaélique pour l'anglais découle d'un constat sans équivoque: en dehors de leur localité, parler les langues celtiques ne fait plus sens à leurs yeux. Les diverses organisations impliquées dans le " renouveau " des langues celtiques sont-elles conscientes de cet aspect? Et sont-elles capables de redonner du sens
à l'utilisation de ces langues au sein de notre société?