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Réfléchir au vote blanc reste transgressif en 2018. On peut parler de censure. "L'ancien monde" serait renversé, mais le vote blanc toujours victime des archaïsmes mentaux de notre personnel politique. Quand on voit l'ampleur que le bulletin blanc a pris dans les urnes lors de la dernière élection présidentielle, qui pourrait encore prétendre qu'une telle réflexion n'est pas largement légitime, voire indispensable ? En sept épisodes et quinze invités, de juillet 2016 à juillet 2017, l'auteur de cet essai s'est fixé comme objectif l'approfondissement du domaine du vote. Autour d'un micro, il a dialogué, parfois de façon contradictoire, sur les insuffisances de la vie électorale actuelle et sur la nécessité d'innover. Ce livre présente la synthèse de ces échanges. Le lecteur trouvera ainsi les propos de personnalités politiques (Frédéric Lefebvre, Corinne Lepage, Henri Cabanel, Jean Lassalle, Gisèle Jourda, Georges-Louis Bouchez), de chercheurs universitaires (Aurélia Troupel, Sylvain Manternach, Daniel Gaxie, Charles-Edouard Sénac, Alain Garrigou, Michel Balinski), de la journaliste Irène Inchauspé, du sondeur Frédéric Micheau ainsi que d'Alexandre Malafaye du think tank Synopia.
Olivier DURAND, enseignant, est le président de l'Association pour la reconnaissance du vote blanc. Celle-ci milite pour l'inscription des bulletins blancs dans la catégorie des suffrages exprimés.