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Il s'agit d'étudier comment s'est formée cette doctrine, par multiples déplacements, changements de signe et changements de sens, à partir des vieilles doctrines parlementaires (développées - entre autres - par Montesquieu, mais surtout par les idéologues des cours souveraines) et retravaillées à l'aide des oeuvres de Rousseau, voire de d'Holbach et de Mably. Limites chronologiques approximatives : l'Assemblée des Notables (dès sa phase de préparation, 1787) - le 14 juillet 1789. L'essentiel du matériau est constitué par la masse imposante d'écrits de la campagne des pamphlets (fin 88-début 89), qui accompagne et suit les Etats-Généraux (brochures ou articles de journaux). Triomphe, pourquoi ? La doctrine bourgeoise est alors strictement anti-féodale, offensive (sans arrière-pensées manoeuvrières). La nécessité de la lutte sur 2 fronts va bientôt la faucher, la duplicité nourrissant l'équivoque intellectuelle. On voit deux "modèles" bourgeois se distinguer, et bientôt s'opposer : le modèle dauphinois, modéré, devenu classique (c'est celui qu'ont retenu la plupart des historiens : il inspire la Constituante). Et un modèle breton, radical, souvent négligé, ou ignoré ; il résulte d'un contexte socio-politique différent : présence d'une masse imposante de petits nobles, dont la résistance provoque les premières journées populaires (à Rennes, non à Paris !), et dont l'habileté manoeuvrière (tentative de substituer à l'antagonisme principal bourgeois/féodaux, une opposition pauvres/riches) provoque une riposte bourgeoise énergique.