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" Le Tour du camp, c'est en quelque sorte un état des lieux, des êtres et des choses, des petites et riches heures ". Max Alexandre inaugure son livre ainsi. Je vous invite à commencer par la table des matières pour organiser votre chemin de ronde. Enfance, Repos, Sonnet pour un sale gosse, Éleusis, Bario chino, Voyage d'hiver, Sonnet pour l'ingrate, deviennent alors des portes. Ouvrez-les et allez cueillir dans la nuit les fragiles lampes du lyrisme, les feux de la mémoire quand on descend à la taverne. Là, réchauffez-vous dans la houle des seins de Paquita. Écoutez les notes d'humour. Prenez l'amour aux lèvres de miel. Le Tour du camp est un hymne à la solitude, aux versets orphiques du poème. " Dans la nuit rétinienne/resplendit/le sexe blond/des rousses adrénales ". Le livre permet au lecteur de saisir dans ces mots une métaphysique sensuelle. Max Alexandre restitue ses chemins d'Espagne, ces routes chaudes des nuits hispaniques. La mort est espagnole à l'envi. Les " oiseaux à l'envers " posent leurs pattes incertaines sur la margelle de nos inquiétudes. Je ne parlerai pas de Saint-Jean de La Croix. Max Alexandre ne sait pas où se pose la mort, mais que la " tragique beauté d'une femme qui jouit " rend les hommes attentifs et pacifiques.
Luc Vidal