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Avant le traité d'Amsterdam, la constitution était la loi suprême du peuple français. Elle ne l'est plus. Les compétences déléguées devaient, d'après notre Constitution, être précises et limitées. Elles ne le sont plus. La souveraineté nationale reposait sur la maîtrise du territoire. Ce principe n'existe plus. La politique étrangère devait être décidée librement. Ce n'est plus le cas. Le peuple français était seul maître de son destin. Il ne le sera plus. La prochaine ratification à la sauvette, sans référendum, du traité d'Amsterdam, scandalise Philippe de Villiers qui n'a pas l'habitude de mâcher ses mots. Il démonte ici le mensonge d'Etat, la machination, que représente selon lui un traité qui abolit la souveraineté nationale et légitime l'activisme totalitaire de Bruxelles. Une France assujettie au diktat " eurocratique ", soumise au super-Etat bruxellois, voilà ce qui nous attend. Oui, avec Amsterdam, tout - immigration, sécurité, vie quotidienne, etc. - sera décidé ailleurs. Et ce déménagement clandestin se prépare dans la plus grande tranquillité.