Biographie de Benjamin Garzia
"Lyrique, puissante et colorée". C'est par ces mots que le chef d'orchestre Alain Altinoglu décrit la musique de Benjamin Garzia. Cette musique, qui tire sa substance de la passion de son auteur pour la philosophie et la littérature, est au-delà de sa simple matière sonore, une réflexion sur l'existence, son sens et les sens qui peuvent lui être donnés par chacun. C'est lors de son cursus de cor au CNSMD.
de Paris, où il aura l'occasion de jouer avec les plus grands orchestres français (Orchestre national de l'Opéra de Paris, Orchestre philharmonique de Radio-France, Orchestre national du Capitole de Toulouse), que Benjamin Garzia se lance parallèlement dans la composition, la transcription et la direction d'orchestre. Via le Laetonium Horn Quartet (dont il est l'un des membres fondateurs), ses arrangements font rapidement l'unanimité et sont enregistrés à la Philharmonie de Berlin par des membres du Berliner Philarmoniker.
Ses compositions, résonnent elles aussi dans de hauts-lieux culturels, interprétées par de prestigieux ensembles. Ainsi seront créées en 2011, eGo dilEmma (pour trombone solo et orchestre à cordes) à la cathédrale de Bâle par le Sinfonieorchester Basel sous la direction de Denis Russel Davies, Exostens (pour cor, soprano et orchestre), au CNSMD. de Paris par l'orchestre du conservatoire. En 2012 naîtront Lycan, nocturne pour orchestre, à la Cité de la musique de Strasbourg, par des musiciens de la S.
W. R. Baden-Baden und Freiburg et de l'Orchestre philharmonique de Strasbourg, sous la baguette de Vahan Mardirossian. Depuis, ont vu le jour Om Egapée (pour quatuor à cordes), Transfigura (pour orchestre symphonique), in O carna (pour ensemble de cuivres), Acrium Ibera (pour trompette solo et ensemble orchestral), Obvigammat (pour quatre cors et orchestre à vents). En 2011, Benjamin Garzia est nommé chef d'orchestre de l'une des formations de la Musique de l'air de Paris dont il étendra le répertoire, notamment à l'aide de transcriptions novatrices allant de L'Oiseau de feu de Stravinski à des oeuvres de Gabrieli ou Mozart ou grâce à des commandes auprès de compositeurs actuels, tels Philippe Schoeller ou Christian Dachez.
En 2013, il est nommé directeur artistique de l'Orchestre symphonique de Saint-Louis avec lequel il créera quelques-unes de ses pièces. Il collabore depuis, en tant que chef ou chef assistant, avec plusieurs grandes phalanges européennes comme la SWR. Baden-Baden und Freiburg, ou le Sinfonieorchester Basel.