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Au XVIIe siècle, le peu de mobilité de l'artillerie en fit essentiellement une arme de siège, servie par des hommes plus ou moins bien formés au cours des campagnes militaires. Jaloux de leur savoir-faire, les artilleurs furent souvent hostiles à toute nouveauté, surtout venant de personnes étrangères à leur corps. Pourtant, sous l'impulsion des secrétaires d'État à la guerre successifs, l'artillerie française connut de nombreuses transformations tant au niveau matériel que de son organisation. L'uniformation du matériel, l'introduction de pièces légères, la création des écoles d'artillerie et celle du régiment Royal-Artillerie en sont quelques exemples. Ces innovations contribuèrent à faire de l'artillerie une arme à part entière, capable de jouer un rôle déterminant aussi bien dans la guerre de siège que dans les batailles. Les artilleurs Frèzeau de la Frèzelière, de Vallière, mais aussi des théoriciens comme Blondel et Bélidor, le fondeur Maritz et le grand ingénieur Vauban en furent les principaux artisans. Tous ces hommes firent de l'artillerie française l'une des meilleures d'Europe jusqu'à la guerre de Sept Ans, au cours de laquelle elle fut totalement dépassée. Néanmoins, ils avaient posé les bases sur lesquelles Gribeauval édifiera sa réforme de 1765.