Biographie de Mèste Verdié
Jean-Antoine Verdié (1779-1820) est le poète populaire bordelais par excellence. Fils de boulanger, «insouciant et nonchalant, bretteur et riboteur, mais bel homme, d’une voix agréable et séduisante avec une facilité de parole remarquable. Sans cesse flânant à travers les rues soit pour y vendre les gâteaux paternels soit pour servir les journaux et les périodiques du jour». Sa vocation bohème de poète des rues était toute trouvée...
Verdié fut aussi de tous les métiers : boulanger, raccommodeur de paniers, infirmier-major hospitalier, marchand, enfin tambour de grenadiers de la Garde nationale où sa verve gasconne lui attire rapidement une grande popularité. Et desempuèi aqueth temps, a far das vèrs Istoèras bordalesas e gasconas oeuvres en gascon gascons passi tots mos moments... De nouveau vannier puis employé à l’octroi, il continue de publier ses oeuvres et lance même une revue La Corne d’Aboundance per une societat de poètes gascouns en 1819.
Peut-être victime d’une vengeance de ses nombreux détracteurs c’est un royaliste acharné, il décède le 26 juillet 1820, frappé à mort à l’aide d’une peau d’anguille remplie de sable pressé, dit même la tradition.