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Eté 1964. Alors que les Beatles, Johnny Hallyday et Sheila s'imposent comme les icônes musicales des baby-boomers et que Louis de Funès triomphe avec Le Gendarme de Saint-Tropez, un chantier passe inaperçu à La Rochelle. Des ouvriers s'attèlent à réaliser avec célérité le premier CES de la capitale de l'Aunis pour la rentrée scolaire à venir. Situé dans la ZUP de Mireuil, cet établissement du second degré prend le nom de collège Pierre Mendès France en 1985. Dans une ville à coloration radicale, son histoire est indissociable de celle de la priorité. Construit en quatre mois dans le contexte de la réforme Foucher, ce collège s'inscrit dans une zone que l'édile municipal, Michel Crépeau, souhaite humaniser en priorité à partir de la décennie 1970. Suite à un incendie en 1994, sa reconstruction s'impose dans un temps circonscrit. Sa singularité vient également de son classement et de sa pérennité en éducation prioritaire depuis 1981. Ce livre offre un angle d'observation et d'analyse de la déclinaison, des réussites et des limites de cette politique à l'échelle d'une unité de base du système éducatif depuis quatre décennies. Il met en lumière la distorsion entre les principes d'émancipation, de méritocratie de l'école républicaine et une réalité plus nuancée, marquée par la reproduction d'inégalités sociospatiales au sein d'un appareil scolaire où la démocratisation reste encore inachevée.