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Dans la première moitié du XXè siècle, le mouvement ouvrier s'institutionnalise et la méfiance envers l'industrialisation et son corollaire la prolétarisation, qu'exacerbaient les sanglants conflits du XIXè siècle, se dissipe. La France peut entrer dans l'ère du fordisme, articulant rationalisation, production de masse et consommation. L'intervention de l'Etat dans l'économie est une tradition nationale. Au XXè siècle, la nouveauté réside moins dans " l'interventionnisme " que dans ses modalités. La confiance envers l'industrie et les marchés financiers s'appuie sur la confiance en l'Etat, illustrée par la collaboration entre haute fonction publique et patronat. Les expériences des deux conflits mondiaux sont à cet égard décisives. La grande dépression des années 30 et la résistance des salariés rendent intolérable le chômage. Aussi, après-guerre, les politiques de relance, suivies de mesures de stabilisation, stimulent la croissance exceptionnelle et le plein emploi des années 50 et 60. Cependant, la privatisation des marchés des changes conduit à la dislocation du système monétaire international et la spéculation internationale " anticipe " les plans de plein emploi. Dès lors, les attaques monétaires précèdent les politiques sociales, empêchant leurs mises en œuvre. Comme le premier tome, cet ouvrage présente des données internationales et lie les faits historiques et les raisonnements économiques.
Daniel DIATKINE et Jean-Marc GAYMAN sont respectivement professeur de sciences économiques et professeur agrégé d'histoire à l'université d'Evry-Val-d'Essonne. Ils y enseignent l'histoire de la pensée économique et l'histoire économique.