Tout d'abord, il y a les amis : Francy Schori a suivi les cours de peinture avec Carlo Baratelli ; acteur de la vie culturelle de La Chaux-de-Fonds, ce complice de toujours évoque des références communes à travers un voyage. Edmond Charrière a été le conservateur du Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds ; leur dialogue incessant a donné naissance à une mise en lumière du positionnement artistique de Carlo Baratelli en rapport avec l'actualité culturelle.
Trois historiens de l'art genevois apportent une contribution extérieure aux références habituelles du peintre : Stéphane Cecconi a choisi certaines œuvres pour mettre en lumière l'attitude et les modes de créations de Carlo Baratelli. Myriam Poiatti consacre son article à la création hors atelier, à savoir toutes les interventions dans l'espace public. Florence Marguerat tisse un texte né d'entretiens tournant autour de l'écriture, de la calligraphie et du signe.
Jérôme Baratelli, son fils, parle de cette particularité qu'est de vivre de l'intérieur la genèse d'une œuvre, de vivre au quotidien avec un père artiste.