Menu
Mon panier

En cours de chargement...

Recherche avancée

Faire défaire refaire, Carlo Baratelli 1945-2010 (Relié)

Edmond Charrière, Stéphane Cecconi, Myriam Poiatti, Florence Marguerat

Collectif

  • La Baconnière/Arts

  • Paru le : 22/03/2012
Parfois, on serait tenté de dire à notre oreille intime : "Si tu désires comprendre ton histoire, regarde où tu as mis tes pieds ! Et, dans les plages... > Lire la suite
  • Plus d'un million de livres disponibles
  • Retrait gratuit en magasin
  • Livraison à domicile sous 24h/48h*
    * si livre disponible en stock, livraison payante
40,00 €
Définitivement indisponible
  • ou
Parfois, on serait tenté de dire à notre oreille intime : "Si tu désires comprendre ton histoire, regarde où tu as mis tes pieds ! Et, dans les plages encore vierges, tu tenteras de construire la suite du chemin". Sans doute en est-il ainsi de Carlo Baratelli, dont le geste doit nécessairement trouver sa motivation, d'où le signe, d'où le sens ; explorer encore, construire toujours et avancer contre le mur, même si la lumière espérée rétrécit son champ jusqu'à devenir parfois improbable.
Alors naît l'image du mur avec ses opaques densités, mais aussi ses manques, ses faiblesses entrevues dans lesquelles on perçoit une lueur - l'espérance de la trace, toujours à réemboîter. De prime abord, je serais enclin à penser que les images artistiques, on les aime ou on ne les aime pas. Dans ce dernier cas, moins que d'autres. C'est comme dans la nature ; on aime le cerisier qui éveille en nous une sensation agréable, et moins le sureau qui est une sorte de broussaille.
Ensuite seulement, on se rend compte de la couleur des fruits, de l'épanouissement du ramage et de la fiabilité du bois. Mais il reste la chose que l'on doit à l'un comme à l'autre : de considérer, ou pour le moins d'imaginer, le sens et le contenu de leur existence. Je sais bien que parler ainsi de l'art n'est pas très scientifique, que cela ne représente pas un jugement de valeur, de même que comparaison n'est pas raison.
D'ailleurs, est-il toujours nécessaire de comparer ? Imaginer ne suffirait-il pas ?... Après avoir visité comme le ferait un marcheur au long cours l'atelier de Carlo Baratelli, après avoir voyagé dans les méandres navigables de sa pensée, regardé avec curiosité le comment et le pourquoi des diverses transpositions, parcouru avec lui les chemins qui l'ont mené à la création, que faut-il d'autre pour faire un livre et imaginer qu'il est simplement juste de le faire ?
  • Date de parution : 22/03/2012
  • Editeur : La Baconnière/Arts
  • ISBN : 978-2-915306-38-5
  • EAN : 9782915306385
  • Présentation : Relié
  • Nb. de pages : 209 pages
  • Poids : 0.93 Kg
  • Dimensions : 21,0 cm × 25,0 cm × 2,0 cm
Carlo Baratelli a marqué le paysage de la création artistique suisse. Il a été à maintes reprises lauréat de concours pour la Confédération helvétique, que ce soit par des achats d'œuvres ou par des réalisations monumentales intégrées dans des architectures. De même, son travail artistique fait partie de plusieurs collections privées et musées suisses. Son apport analytique est demandé dans les commissions culturelles, principalement dans le canton de Neuchâtel.
Le livre est un ouvrage de référence, car nous avons l'entier chronologique de sa création. Il met à jour bon nombre d'œuvres dévoilées pour la première fois. Enfin, il s'agit d'un corpus choisi par son auteur et, par là même, offre un regard particulier, peu académique.
Tout d'abord, il y a les amis : Francy Schori a suivi les cours de peinture avec Carlo Baratelli ; acteur de la vie culturelle de La Chaux-de-Fonds, ce complice de toujours évoque des références communes à travers un voyage. Edmond Charrière a été le conservateur du Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds ; leur dialogue incessant a donné naissance à une mise en lumière du positionnement artistique de Carlo Baratelli en rapport avec l'actualité culturelle.
Trois historiens de l'art genevois apportent une contribution extérieure aux références habituelles du peintre : Stéphane Cecconi a choisi certaines œuvres pour mettre en lumière l'attitude et les modes de créations de Carlo Baratelli. Myriam Poiatti consacre son article à la création hors atelier, à savoir toutes les interventions dans l'espace public. Florence Marguerat tisse un texte né d'entretiens tournant autour de l'écriture, de la calligraphie et du signe.
Jérôme Baratelli, son fils, parle de cette particularité qu'est de vivre de l'intérieur la genèse d'une œuvre, de vivre au quotidien avec un père artiste.
Edmond Charrière et Stéphane Cecconi - Faire défaire refaire, Carlo Baratelli 1945-2010.
Faire défaire refaire, Carlo Baratelli 1945-2010
Edmond Charrière, ...
40,00 €