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Espace, genre et violences conjugales - Ce que révèle la crise de la Covid-19 (Broché)
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Résumé
La crise de la covid-19 a eu des conséquences fortes sur les rapports de genre et les violences au sein du couple. Les mesures de confinement associées en particulier ont rendu impossible à ignorer les logiques spatiales qui les sous-tendent.
La pandémie de covid-19 et les mesures de confinement en mars 2020 ont été perçues comme des événements sans précédent. Qu'en est-il de leurs effets sur les rapports de genre et les violences dans le couple ?
Cet ouvrage propose une géographie sociale et féministe des rapports de genre, des violences conjugales et de l'accompagnement des victimes.
À partir d'une enquête menée sur la période mars 2020-mars 2021, il montre que les inégalités habituellement constatées entre femmes et hommes ont été renforcées par la crise et que les politiques étatiques de restriction des mobilités ont pu entrer en résonance avec les logiques de contrôle spatial des auteurs de violence. En outre, si la pandémie a été l'occasion d'une accélération dans la mise en oeuvre de mesures de lutte contre les violences, elle n'a pas constitué de rupture dans l'histoire de l'action publique.
En ce sens, la crise sanitaire fonctionne comme un miroir grossissant des dynamiques et des tendances peu perceptibles d'ordinaire. Elle démontre l'importance cruciale de l'espace que les mois de confinement ont rendu impossible à ignorer.
À partir d'une enquête menée sur la période mars 2020-mars 2021, il montre que les inégalités habituellement constatées entre femmes et hommes ont été renforcées par la crise et que les politiques étatiques de restriction des mobilités ont pu entrer en résonance avec les logiques de contrôle spatial des auteurs de violence. En outre, si la pandémie a été l'occasion d'une accélération dans la mise en oeuvre de mesures de lutte contre les violences, elle n'a pas constitué de rupture dans l'histoire de l'action publique.
En ce sens, la crise sanitaire fonctionne comme un miroir grossissant des dynamiques et des tendances peu perceptibles d'ordinaire. Elle démontre l'importance cruciale de l'espace que les mois de confinement ont rendu impossible à ignorer.
Fiche technique
- Date de parution : 13/09/2022
- Editeur : PU Vincennes
- Collection : GéoTraverses
- ISBN : 978-2-37924-258-8
- EAN : 9782379242588
- Format : Grand Format
- Présentation : Broché
- Nb. de pages : 160 pages
- Poids : 0.347 Kg
- Dimensions : 17,0 cm × 24,0 cm × 1,0 cm
L'éditeur en parle
La crise de la covid-19 a eu des conséquences fortes sur les rapports de genre et les violences au sein du couple. Les mesures de confinement associées en particulier ont rendu impossible à ignorer les logiques spatiales qui les sous-tendent.
À propos de l'auteur
Biographie de Marion Tillous
Marion Tillons est maîtresse de conférences à l'Université Paris 8 en géographie et études de genre et rattachée au Laboratoire d'Etudes de Genre et de Sexualité (LEGS). Ses travaux de recherche portent les conséquences spatiales des violences de genre. Elle a publié avec Cornelia Mater l'ouvrage Avec, sans ou contre. Critiques queer/féministes de l'Etat aux Editions iXe (2020). Elle a coordonné la présente recherche dans le cadre d'une délégation CNRS au sein de l'UMR PACTE (Grenoble).Julie Bulteau, spécialisée en mobilité durable, est maîtresse de conférences en sciences économiques à l'Université Versailles Saint-Quentin depuis 2012. Ses recherches s'articulent autour de deux principaux axes : (i) l'élaboration et l'évaluation des politiques de transport ; (ii) l'analyse des déterminants et des caractéristiques des comportements de mobilité à différentes échelles territoriales.
Ces deux axes ont comme objectif commun de contribuer à favoriser l'accès à une mobilité dite durable. Pauline Delage est chargée de recherche au CNRS, rattachée au CRESPPA-CSU. Elle est cofondatrice du réseau VisaGe qui rassemble chercheuses en sciences sociales spécialisées sur les violences fondées sur le genre. Elle a notamment publié avec Fanny Gallot Féminismes dans le monde. 23 récits d'une révolution planétaire (Textuel 2020), avec Maryléne Lieber et Marta Roca i Escoda, Contrer les violences dans le couple (Antipodes 2020).
Elle est l'autrice de Droit des femmes. Tout peut disparaître (Textuel 2018) et Violences conjugales. Du combat féministe à la cause publique (Presses de Sciences Po 2017). Eva San Martin a soutenu en 2019 une thèse de géographie sociale sur le thème de "la dimension spatiale de la violence conjugale". Co-responsable d'une association spécialisée dans la violence conjugale de 2005 à 2015 à Revel (31), elle est aujourd'hui et depuis 2008 formatrice en travail social au CFTS La Rouatière (11).
Elle a publié deux articles scientifiques au sein des revues Empan et Géographie et cultures. Esté R. Torres a participé au projet de recherche "Spatialité des violences conjugales & Covid-19" entre janvier et août 2020 en tant qu'ingénieuse de recherche, après avoir obtenu son Master 2 en Etudes sur le Genre (mention Sociologie) à l'EHESS. Iel a assuré le traitement statistique des données quantitatives de l'enquête.
Basée à Marseille iel est engagée dans plusieurs projets associatifs et collectifs, y compris Intersections Queer, Balance ta poésie et Qoeur Qoeur.
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