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Rero interroge les codes de l'image et ceux de la propriété intellectuelle à travers une esthétique plastique à mi-chemin entre art urbain et art conceptuel. Artiste de l'écrit, ses messages barrés d'un épais trait noir prônent l'autocensure et détournent la frontière entre intérieur et extérieur. Son travail questionne les limites de l'intime, de ce que nous rendons public, volontairement ou involontairement, consciemment ou inconsciemment, notamment sur les réseaux sociaux.
L'artiste manie l'offre plurielle des outils plastiques dans une construction radicale où tout doit être montré. Sous la forme d'un abécédaire, Rero attribue aux 26 lettres de l'alphabet un mot ou une expression résonnant avec son travail (copyright, nature, obsolescence, zoom) et accompagné d'un texte écrit pour l'occasion par 26 personnalités différentes.