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Donnez-nous des maîtres qui célèbrent l'Ici-Bas - Lettre à Emilie Verhaeren Suivies de la Lettre d'un jeune travailleur (Broché)

  • Arfuyen

  • Paru le : 05/09/2006
Lorsque Rilke rencontre Verhaeren en 1905 dans l'appartement du poète belge à Saint-Cloud, Rilke, à presque trente ans, est encore le secrétaire de... > Lire la suite
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Lorsque Rilke rencontre Verhaeren en 1905 dans l'appartement du poète belge à Saint-Cloud, Rilke, à presque trente ans, est encore le secrétaire de Rodin. Verhaeren, à cinquante ans, est déjà au faîte de son ouvre et jouit d'un immense prestige dans l'Europe entière. Avant même qu'ils ne se soient parlé, Rilke se sent " de bonnes affinités silencieuses " avec Verhaeren. Les années ne feront que renforcer ce premier sentiment.
À Stefan Zweig, qui écrit sur le poète belge, Rilke déclare en 1907 : " On n'exagère jamais lorsque, pour parler de Verhaeren, on reporte tel quel sur son œuvre tout l'amour qu'on éprouve pour son être. " Verhaeren meurt accidentellement le 27 novembre 1916 à la gare de Rouen : " La mort effroyable de Verhaeren, écrit Rilke, ma touché au plus profond de moi-même, comme une privation intime, c'était l ami qui avait et me communiquait la plus grande force.
" Car si Verhaeren, par sa nature, arrive à forcer la porte de l'univers, Rilke doit attendre patiemment, douloureusement, qu'elle s'ouvre à lui. En janvier 1919, Rilke découvre un recueil posthume de Verhaeren, Les Flammes hautes. Tout à coup le passé ne semble plus mort, un message se transmet de poète à poète, la communion reprend : " La vie [... ] à présent veut continuer ; ma passion est de louer, entre toutes les voix qui se sont élevées alors et méritent toujours de vivre, la voix puissante et véridique du grand ami.
" De la voix du poète revenue en février 1922 pour lui faire écrire dans un même " ouragan " la fin des Élégies et les Sonnets, il tire un texte étonnant, rédigé entre la Dixième et la nouvelle Cinquième élégies : la Lettre du jeune travailleur. Cette lettre est adressée à un poète, " Monsieur V. ", initiale derrière laquelle se devine sans peine la référence à Verhaeren. Dans un mouvement de colère, le jeune ouvrier lui confie son profond malaise à l'égard d'une compréhension dévoyée du christianisme et lui rapporte cette prière d'un ami très proche : " Donnez-nous des maîtres qui célèbrent 17ci-Bas.
" Désormais libéré des contraintes qui l'étouffaient et parvenu à son tour à la pleine possession de son art, Rilke conclut la lettre à Verhaeren par ce suprême éloge : " Vous êtes, vous, un de ces maîtres. "
    • L'école de l'admiration
    • Lettres à Emile Verhaeren
    • La Lettre du jeune travailleur
    • Correspondance avec Marthe Verhaeren
    • Lettre d'Ellen Key à Emile Verhaeren
  • Date de parution : 05/09/2006
  • Editeur : Arfuyen
  • Collection : Neige
  • ISBN : 2-84590-094-5
  • EAN : 9782845900943
  • Présentation : Broché
  • Poids : 0.215 Kg
  • Dimensions : 16,5 cm × 22,5 cm × 0,8 cm
Rainer Maria Rilke - Donnez-nous des maîtres qui célèbrent l'Ici-Bas - Lettre à Emilie Verhaeren Suivies de la Lettre d'un jeune travailleur.
Donnez-nous des maîtres qui célèbrent l'Ici-Bas. Lettre à...
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