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Dans le florilège des vies infâmes, de ces existences déclarées honteuses faute de s'accorder aux standards des nations, celle de l'étranger est marquée d'une précarité singulière : qu'est-ce qu'une vie à côté de la vie, inadmissible, sans attaches, prise entre deux langues, en attente, à la frontière ? Que signifie pour un individu être désigné " étranger " ? Et quel sens cette désignation revêt-elle pour la société qui la favorise et la cautionne ? Au fil de l'analyse, Guillaume le Blanc éclaire les processus qui assignent les étrangers à une place intenable: pris dans le fantasme d'une intériorité nationale, dans la nation mais dehors, avec elle mais sans elle. Dès lors, face à cette logique de l'effacement qui produit des hommes sans qualités, une question surgit: peut-on se penser soi-même comme un autre ?.
Guillaume le Blanc est professeur de philosophie à l'université de Bordeaux III. Il est notamment l'auteur de "Vies ordinaires, vies précaires" (Seuil, 2007),