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La structure ontique de la personne fait le pont entre ce qu'il y a de plus phénomènologique chez Edith Stein et ce qui caractérise ses interprétations des grands mystiques de l'ordre carmélitéin : Thérèse d'Avila et Jean de la Croix.
L'idée d'une philosophie de la personne s'inscrit ici dans la perspective d'une véritable science de la personne au sens de la conception husserlienne de la philosophie comme science rigoureuse. Cette science est ancrée sur trois instances principales : âme, esprit, corps, et relève bien d'une analyse de l'être (critique) qui, fondamentalement, est personne, être fini ou être éternel.
Si la réflexivité est le mouvement même de la constitution de la personne, la philosophie réflexive sera ici théocentrique et non plus anthropocentrique ou égocentrique.
En un temps où la notion de personne s'est affadie, il convient d'en retrouver toute la densité. Le discours sur les droits de l'homme, s'il veut échapper à toute supercherie, doit rechercher la voie d'une vraie dignité de la personne. Pour Edith Stein, celle-ci provient en définitive de l'échange entre l'Esprit qui donne et l'esprit qui reçoit.