Madrid, hiver 1956. La dictature fasciste contrôle tous les médias et entretient le mirage de la nation idyllique. Deux journalistes spécialisés dans... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
26,00 €
Expédié sous 3 à 6 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U à partir du 9 mai
Madrid, hiver 1956. La dictature fasciste contrôle tous les médias et entretient le mirage de la nation idyllique. Deux journalistes spécialisés dans les faits divers, le vétéran désabusé Sanz et le jeune et intrépide Léon Lenoir, vont unir leurs forces pour révéler les crimes les plus sordides que masque le régime. Confronté à une vague de meurtres inexpliqués, le duo va s'efforcer de percer le secret de toutes ces morts, qui se cache dans un passé cruel. Sous le trait et les couleurs délicats de Teresa Valero, leur enquête minutieuse et passionnante nous entraîne dans une plongée vertigineuse au coeur d'une époque et d'une société aussi sombres et violentes que chargées d'espoir. Un thriller journalistique palpitant qui se lit comme un grand roman noir.
Contrapaso, comme un chant à deux voix : une enquête au long cours, à contretemps, magistralement orchestrée sur près de 150 pages par Teresa Valero. A Madrid, en 1956, à la rédaction de La Capital, tout semble opposer Léon Lenoir, le jeune reporter fougueux qui vient de débarquer de Paris, et Emilio Sanz, un vétéran des faits divers, aguerri aux pratiques de la presse dans cet état policier. Ces deux-là ont en commun ce besoin de vérité chevillé au corps et les quatre vertus désignées par Camus qui permettent au journaliste de rester libre même en dictature : la lucidité, le refus, l'ironie et l'obstination. Aidé par la charmante Paloma Rios, illustratrice, le duo remonte la piste d'un meurtre pour découvrir le sort des femmes victimes de la dictature au lendemain de la guerre civile. Avec son suspense et ses rebondissements de grand spectacle, le polar perce surtout le mystère des théories racistes et déterministes de l'idéologie fasciste, en mémoire des crimes de la dictature, dans la perspective de l'héritage.