Anne Perrin est docteur en biologie moléculaire et cellulaire, habilitée à diriger des recherches, diplômée en philosophie (master Culture & santé). Elle exerce actuellement comme expert-conseil indépendant. Après avoir étudié les régulations cellulaires endocrines, entre autres par RMN, à l'INSERM (U244, CEA-Grenoble), elle a intégré le département de radiobiologie de l'Institut de recherche biomédicale des armées (IRGA)-antenne CRSSA à Grenoble (1994-2017).
Coordinatrice du groupe de travail " RMN et cultures cellulaires " et membre du comité directeur de l'Institut fédératif de recherches " RMN biomédicale, de la cellule à l'homme " durant 10 ans, elle a promu le développement de recherches par IRM au CRSSA. En 1997, l'intérêt s'est porté sur les effets biologiques des micro-ondes. En 2000, elle devient responsable des projets liés aux effets des rayonnements non ionisants du domaine radio-radar financés par la DGA.
Elle a participé à la réalisation du rapport de l'Afsset sur les radiofréquences paru en 2009, a été présidente de la commission K, " Bioélectromagnétisme et médecine ", de l'URSI-France (2010-2013) et membre du bureau de la Société européenne de bioélectromagnétisme (EBEA, 2011-15). Elle est vice-présidente de la section RNI de la SFRP qu'elle a présidé de 2011 à 2015, présidente de l'Association française pour l'information scientifique (AFIS) de 2014 à 2018, et membre de la commission " Risques liés à l'environnement " du Haut conseil de la santé publique depuis 2017.
Martine Souques est médecin de santé publique, ancienne interne des hôpitaux de Paris. Elle a obtenu le diplôme du Centre d'enseignement de la statistique appliquée à la médecine (CESAM), option épidémiologie, en 1989. Depuis 1991, elle a en charge le suivi du dossier " Champs électriques et magnétiques 50 Hz et santé " au sein du Service des études médicales d'EDF qui a pour mission d'apprécier les conséquences sanitaires éventuelles de l'activité du groupe EDF sur l'environnement.
Dans ce cadre, elle suit la bibliographie sur le sujet depuis plus de vingt ans et a focalisé ses recherches sur les interférences entre les champs magnétiques et les implants cardiaques (stimulateurs et défibrillateurs implantés). Elle est membre de la section Rayonnements non ionisants (qu'elle a présidée de 2007 à 2011) et du CA de la SFRP depuis 2013. Le Docteur Martine Souques a également participé pendant dix-sept ans aux travaux de recherche des facteurs individuels de risque de cancer au sein du service de prévention et dépistage des tumeurs de la Ville de Paris, ainsi qu'aux travaux de l'association PETRI (Prévention et épidémiologie des cancers en région Ile-de-France), essentiellement sur l'incidence des mélanomes et la survie des malades atteints de cancer dans cette région.