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Après le 9 thermidor et le renversement de Robespierre, le nouveau pouvoir qui se met en place défend la république, mais la république des négociants, des financiers, des paysans propriétaires. Pour se consolider, il doit poursuivre la guerre étrangère et faire face aussi bien aux royalistes, qui ne désarment pas, qu'au mécontentement populaire. En effet, le peuple des artisans, des boutiquiers, des ouvriers et des métayers s'enfonce dans la misère, victime de l'inflation due au coût des guerres et à la spéculation, tandis que l'opulence des riches s'affiche comme sous l'Ancien régime. La révolution fait marche arrière : la nouvelle constitution, qui met en place le Directoire, refuse le suffrage universel. Cette régression, nombre de révolutionnaires ne l'acceptent pas, malgré les années de combat, de privations, d'emprisonnement qu'ils ont connues. Ils affirment la nécessité d'un "supplément de révolution" , pour transformer l'égalité civile en égalité sociale. De tous leurs mouvements, la Conjuration des Egaux fut le plus structuré et le plus important. Si elle fut défaite au printemps de 1796, elle légua au siècle qui venait les premiers fondements d'une doctrine socialiste.