Hormis Mouloud Aït-Aouni, l'aspirant écrivain et Hicham le parkingueur, sauvés par des agents extérieurs (un ange pour le premier, une beurette pour le second), les héros des différentes nouvelles composant ce recueil voient leurs rêves brisés contre les épais murs d'une société bloquée. Même " l'homme qui balayait les rues " échouera dans son oeuvre, contrairement à " l'homme qui plantait les arbres ". Les hommes de religion sensés vivre dans la sérénité, n'échappent pas eux aussi à cette atmosphère oppressive. Description réaliste ou exagérément pessimiste d'un pays naviguant à vue ? Seul l'avenir pourra nous le dire.