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Au cour des présidentielles, Éric Dubon, Français moyen d'âge médian se centre avec ironie sur la fracture grandissante entre politiques et peuple. Après des années de devoir citoyen accompli sans tergiverser, le spectre de l'abstention s'impose avec son visage de résignation. "Le vrai pouvoir de l'abstentionniste, c'est de faire criser nos candidats. « Peut-être qu'il n'a pas pu se déplacer, des fois qu'il n'aurait pas retrouvé sa carte d'électeur au dernier moment, et si son GPS avait planté en lui indiquant un bureau de vote en plein milieu d'un terrain vague ? » Toutes ces voix perdues que nos candidats seconds, coiffés au poteau, auraient peut-être pu gagner... pour devenir Premier, l'élu, le seul. L'abstentionnisme, c'est comme un camouflet. « Comment, moi animal politique adoubé par les miens, moi qui bouffe toutes les merdes grasses que l'on me tend dans les comices agricoles pour vous paraître sympathique, moi qui cause fort et qui répète en boucle des petites phrases navrantes qui font la fierté de mes conseillers les plus proches, je ne t'intéresse pas électeur ? Tu ne m'aimes pas dis-moi ? Qu'est-ce que j'ai fait pour tant de mépris ? Et mes fesses, tu ne les aimes pas non plus mes fesses ? ». L'abstentionniste est dangereux. Des élections ? Rien à battre. Ma voix ? Jamais ! Ce que je pense de la politique ? No comment."