« SA FIN SEMBLE DONNER RAISON À SES DÉTRACTEURS. Lacan s'y est montré méchant, tricheur, passant à l'acte avec violence. Faut-il en conclure que... > Lire la suite
« SA FIN SEMBLE DONNER RAISON À SES DÉTRACTEURS. Lacan s'y est montré méchant, tricheur, passant à l'acte avec violence. Faut-il en conclure que c'était là le fond du bonhomme, toujours voilé par la courtoisie ? Quelle différence, en tout cas, avec la mort de Freud, après sa si terrible maladie. Mort discrète, mort voulue. Quoi qu'il en soit, Lacan sera toujours, pour moi, l'objet d'une infinie gratitude et d'un infini respect. Au cours de toutes ces années, je n'ai jamais émis le moindre jugement sur Jacques Lacan. Je ne vais pas commencer. Je n'ai d'ailleurs jamais su s'il avait une opinion sur moi, parmi toutes ses ouailles, et encore moins laquelle. Le plus personnel des jugements dont il m'ait fait part c'est : "Vous devriez prendre comme emblème le lierre ; la fidélité est un de vos points de base. Vous savez bien : je meurs où je m'attache." De fait, il est certain que si je tiens encore le coup, c'est parce que, comme les vieux lierres, je reste bien accrochée au monolithe facétieux qu'il a été. »