Le cri des sirènes

Perdu dans l'imaginaire de la narratrice qui s'amuse à nous faire douter, et les évènements terre-à-terre de son journal, le lecteur ne cesse de se questionner, quelle est la réalité ? C'est dans une situation personnelle et professionnelle frôlant le désespoir qu'Honorine saute le pas et écrit la première page de son journal de bord. Le lendemain, elle est contrainte de porter secours à un monstre.
Une sirène vient bel et bien de se réfugier dans sa baignoire et diffère sensiblement des mythes les plus répandus. Et son imagination ne lui joue aucun tour cette fois-ci. Après une aventure rocambolesque, Honorine se retrouve avec une sirène mal léchée dans sa baignoire. Entre la nourriture, l'eau du bain, l'odeur et l'impossibilité de communiquer, Honorine s'arme de patience pour garder cette créature mythologique en vie.
Mais alors que les jours, les semaines et les années passent, leur relation fluctue, change et se développe. Apprendre la langue des signes ? Aucun souci. Déménager pour avoir plus de place et vivre de la terre ? Pas de problème. Mais comment présenter à son entourage cette inconnue ?