Un soir d'orage, Yori dépense son argent dans un bar à boire du saké. En rentrant chez lui, il croise un pêcheur à sa porte qui lui tend une lettre... > Lire la suite
Un soir d'orage, Yori dépense son argent dans un bar à boire du saké. En rentrant chez lui, il croise un pêcheur à sa porte qui lui tend une lettre qui lui est destinée. La lettre commence ainsi : « Yori, fils d'Irakkô [..] tu as voulu jouir trop grandement de la fortune paternelle ; l'or est fait pour fructifier dans des mains prévoyantes, et non pour rouler sur la pente des chemins ; qui sème le sel ne récolte pas le riz... » Le père de Yori lui annonce avoir tout vendu, laissant son fils, un pauvre homme sans aucune fortune ni aucun toit.
Gaston Cerfberr (1858-1954) était un homme de lettre français. Il écrivit pour des journaux, mais aussi des oeuvres de fictions et des livres dit techniques, notamment le « Dictionnaire de la femme ». Dans ses oeuvres les plus célèbres, on retrouve « Contes japonais » paru en 1895 ou encore « Le Diamant merveilleux » paru en 1900. Né à Paris, il fut accessible pour lui de travailler pour le ministère financier. Gaston Cerfberr ne viva donc pas seulement de sa plume et pratiqua aussi d'autres métiers.