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Le Cabinet des Antiques

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  • Paru le : 14/03/2013
La Comédie humaine - Études de moeurs. Deuxième livre, Scènes de la vie de province - Tome III. Septième volume de l'édition Furne 1842. Extrait... > Lire la suite
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La Comédie humaine - Études de moeurs. Deuxième livre, Scènes de la vie de province - Tome III. Septième volume de l'édition Furne 1842. Extrait : Chesnel fut au désespoir de s'être laissé séduire par le sieur du Croisier. Depuis ce jour, il ne retrouva plus dans les manières ni dans les paroles du marquis d'Esgrignon cette caressante bienveillance qui pouvait passer pour de l'amitié. Désormais, le marquis eut pour lui de la reconnaissance.
Cette reconnaissance noble et vraie causait de perpétuelles douleurs au notaire. Il est des cours sublimes auxquels la gratitude semble un payement énorme, et qui préfèrent la douce égalité de sentiment que donnent l'harmonie des pensées et la fusion volontaire des âmes. Maître Chesnel avait goûté le plaisir de cette honorable amitié?; le marquis l'avait élevé jusqu'à lui. Pour le vieux noble, ce bonhomme était moins qu'un enfant et plus qu'un serviteur, il était l'homme-lige volontaire, le serf attaché par tous les liens du cour à son suzerain.
On ne comptait plus avec le notaire, tout se balançait par les continuels échanges d'une affection vraie. Aux yeux du marquis, le caractère officiel que le notariat donnait à Chesnel ne signifiait rien, son serviteur lui semblait déguisé en notaire. Aux yeux de Chesnel, le marquis était un être qui appartenait toujours à une race divine?; il croyait à la Noblesse, il se souvenait sans honte que son père ouvrait les portes du salon et disait?: Monsieur le marquis est servi.
Son dévouement à la noble maison ruinée ne procédait pas d'une foi mais d'un égoïsme, il se considérait comme faisant partie de la famille. Son chagrin fut profond. Quand il osa parler de son erreur au marquis malgré la défense du marquis?: ??Chesnel, lui répondit le vieux noble d'un ton grave, tu ne te serais pas permis de si injurieuses suppositions avant les Troubles. Que sont donc les nouvelles doctrines si elles t'ont gâté?? Bibebook (Lien -> http://www.bibebook.com)

Fiche technique

  • Date de parution : 14/03/2013
  • Editeur : Bibebook
  • ISBN : 978-2-8247-0999-4
  • EAN : 9782824709994
  • Format : Multi-format
  • Caractéristiques du format ePub
    • Protection num. : pas de protection
  • Caractéristiques du format PDF
    • Protection num. : pas de protection
  • Caractéristiques du format Mobipocket
    • Protection num. : pas de protection
  • Caractéristiques du format Streaming
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À propos de l'auteur

Honoré de Balzac

Biographie de Honoré de Balzac

Balzac, de son vrai nom Balssa, est né à Tours en 1799. Délaissé par sa mère qui lui préfère son fils naturel Henri (auquel est dédié Le Bal de Sceaux), il devient pensionnaire au collège oratorien de Vendôme. À partir de 1814, il fait des études de droit. Mais à vingt ans, sûr de sa vocation littéraire, il s'installe à Paris, et vit dans une mansarde. Il rencontre Laure de Berny de vingt-deux ans son aînée, qui aura une influence décisive sur sa formation.
En 1829, Balzac publie « Les Chouans » qui annonce une période de vingt années durant lesquelles il va produire plus de quatre-vingt-cinq romans, tout en menant une vie très active et mondaine. Il est reçu dans différents salons dont celui de Mme de Récamier. Au début de 1830, il donne « Scènes de la vie privée », un recueil de six nouvelles dont fait partie « Le Bal de Sceau »x, premier élément de « La Comédie Humaine », suivi de « La Duchesse de Langeais », du « Curé de Tours », du « Colonel Chabert »...
1832 voit le début de sa longue correspondance avec Mme Hanska. À partir de 1838, paraissent de nombreux romans dont « César Birotteau », le début des « Illusions perdues », la première partie de « Splendeurs et Misères des courtisanes », « Béatrix », « Le Curé de Village »... À la fin de 1841, Balzac met au point le plan de l'ambitieuse et inégalée « Comédie humaine » soutenu par quatre éditeurs et continue à publier : « Ursule Mirouet », « Modeste Mignon », « La Cousine Bette », « Le Cousin Pons »...
Le 14 mars 1850, Balzac épouse enfin Mme Hanska mais il tombe gravement malade. Il meurt à Paris le 18 août 1850, et est enterré au Père Lachaise. Victor Hugo prononce l'éloge funèbre.
Honoré de Balzac - Le Cabinet des Antiques.
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