Le 24 août 1847, j'étais allé aux courses de Saint-Gilles, en compagnie de mon oncle Auguste. Le soir, « Grand bal. » Mais mon oncle n'avait pas... > Lire la suite
Le 24 août 1847, j'étais allé aux courses de Saint-Gilles, en compagnie de mon oncle Auguste. Le soir, « Grand bal. » Mais mon oncle n'avait pas voulu rentrer de nuit, et nous revenions dîner à Coëx, au galop du cabriolet. J'étais joyeux, mais las ; je m'étais assoupi. Le cheval s'étant arrêté au montant de la côte, je m'éveillai brusquement. De l'ombre du vallon, montait le son d'une cloche d'église. Je me sentis froid au cour et mes yeux se remplirent de larmes.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.