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Roman collectif symbolique, ou récit historique personnel ?, voilà ce que cherche à démêler le second, dans certaines approches de ses adulescences célibataires, imprégnées de classicisme satirique de lui-même. Avant d'aborder enfin le « Conatus » proustien spécifique, certainement issu de la certitude première qu'un empilement d'aperceptions relativement anecdotiques et piégeuses ne font pas un Savoir unifié et traçable : « Dea Sive Datura ! » Partons de ce point de vue : l'aîné des fils poursuit à l'envers - pour la nier diplomatiquement - la courbe de la dissection confraternelle, plutôt pandémique pour le père, et chirurgicale pour le frère, par une thérapie du débordement contenu mais continu. Alors il a besoin d'un axiome initial à remettre en doute en permanence pour mieux le fonder. Ce sera celui de l'expérience de salon, jusqu'à extinction de ses cellules-souches, et avant compte-rendu universalisable : la rose, c'est la vie. Foin donc des antiques réminiscences, des pendules à rebours et des portraits-charge, la phrase anglaise de Proust couvrant toutes ces données circonstancielles de ses escaliers digressifs tombant parfois dans le vide d'un flux de pensée suicidaire-lent. Le philosophe-amateur sort soudain de son cauchemar fin-de-siècle, pour ne garder de ces structures devenues mythiques qu'un air de mystique fluide: on aurait bien tort de le généraliser, comme un conte allemand complexe pour Freud, un sucre fondant chez Bergson ou un commandement de Rosenroth. La Cabale-Ha-Marcel en sortira beaucoup plus riche de ses polémiques dépassées.