Black blood

Aminguéma tue comme vous respirez. Il tue comme une bête, comme un fauve fou. Il égorge, éventre, étrangle. Il tue, il tue encore. Il tue les hommes, les femmes. Il tue les enfants, qui ne comprennent même pas ce qu'est le mal. Oui, il tue dans un État qui divague sur une houle de sang. Et rien ne s'opposait à lui. Rien ni personne. Enfin, un jour, un homme s'est révolté. Puis il en est venu un autre, et un autre encore. Mais tout cela n'était pas suffisant. Bientôt, il y eut Ernest Kruppels.
C'était l'un des hommes les plus puissants du monde. Dans le sous-sol blindé du château de Hunsruch, le président de la gigantesque SATRIX venait de prendre une décision paisible. « Il faut tuer Aminguéma. » « Black Blood » n'est pas une lecture parmi d'autres. C'est le tournant d'une peur enfouie en vous, c'est un livre de risques, d'espoir, de délivrance.