Biographie de William Picourt
William Picourt est né un 4 juillet 1946, à Paris. Sa maman, âgée d'une petite vingtaine d'années, ne sait pas où accoucher et n'a aucun subside ne serait-ce que pour le langer. La Chance ou la providence va mettre sur sa route un tissu de solidarité qui va veiller sur elle, sans parvenir à la sauver. Sa maman meurt dans ses 6 premiers mois, et à onze mois, il intègre le programme expérimental du professeur Robert Debré à l'hôpital Trousseau où, comme cobaye, il va rester 556 jours.
Il en sort guéri et est confié, directement à la famille d'un résistant Chartrain. Il découvrira beaucoup plus tard que cette famille est présente pratiquement dès son admission hospitalière. 1969, il monte à Paris. Sans rien savoir de son passé. Pendant une quinzaine d'années, il va travailler comme dessinateur industriel. 1976, il monte en association, une structure d'édition publicitaire, où il va par la force des choses apprendre à tout faire.
En 1992, son frère adoptif et tuteur meurt atteint d'un cancer foudroyant. L'année suivante c'est son tour, il s'en remet et fait... faillite. En 1995, il intègre une start-up internet, à 49 ans et bifurque alors vers l'informatique. 2004, comme il maitrise internet. Il à l'idée de taper le prénom de son père adoptif : Raymond devant PICOURT. Il découvre un site sur lequel on parle longuement de cette famille, dont il ignorait tout.
En 2018, une fois arrivé à la retraite, la chance aidant, il va avoir accès à son dossier de la DDASS, lequel dort aux archives depuis plus de 70 ans. Un premier livre relate cette aventure : "La Chance". En effet, il retrouve d'abord sa cousine germaine, puis la soeur de sa maman, certes âgée mais encore vivante. Et pour finir, dans le dossier... le nom de son papa, GI Américain "Steve ZARO" soldat d'occupation en Allemagne, et un lieu "Freising".
Il va se mettre en chasse et essayer de retrouver ce paternel : C'est le sujet des "Cailloux du petit poucet". La chance lui sourit de nouveau. Grâce à des rencontres...Tout va s'accélérer. Mais chut !