A 28 ans quand il est arrêté lors de la rafle du Billet vert. Ses lettres, loin d'être un simple témoignage, sont le reflet d'un homme dont la vie fut une épopée. Déporté à Auschwitz en 1942, il survécut à la guerre et retrouva sa femme et ses enfants à Paris en 1945. Il mourut centenaire.
KHAYÈ WENIG, très ébranlée par les épreuves subies, se suicida le 28 février 1949. Elle cacha les lettres de Zysman pendant toute la guerre dans leur appartement rue du Temple, avec celles qu'elle avait écrites dans un cahier d'écolier à ses deux fils lorsqu'elle était hospitalisée à la Salpêtrière durant l'été 1942.
Ses lettres sont présentées à la suite de celles de Zysman.