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Ce livre s'intéresse à ce qui fait une oeuvre ; mais, dans ce vaste domaine, il entre par une porte latérale. On se demande souvent comment, par où, commence une oeuvre (l'incipit, dont s'occupe Aragon et d'autres avec lui) ; on se demande parfois comment, par où, elle s'achève (le desinit, disait le poète Jude Stéfan)... Soit ; mais que faire des pauses, des intervalles, des silences, des blancs, des interruptions ou des arrêts définitifs ou provisoires ? Sont-ils étrangers, comme des arrêts de l'oeuvre, ou intérieurs, des arrêts dans l'oeuvre ? Il faut d'abord interroger ceux qui ont pour règle ou pour habitude de s'arrêter vite, ceux qui, dit Georges Perros, "écrivent court" ; ceux-là bien souvent interrompent un texte qui se serait volontiers poursuivi sans annoncer de fin. Avec ceux qui, au contraire, "écrivent long" (la formule est de Georges Perros encore, même si elle ne le concerne pas), tout se passe comme si les textes étaient souvent sur le point de s'interrompre, voire de s'achever, et que cet arrêt se trouvait reporté, différé ou surmonté. Sont ainsi présentés trois auteurs qui ont écrit, notamment, des notes, des fragments ou des aphorismes, Georges Perros, Emil Cioran, Pierre Reverdy, puis trois auteurs d'essais, parmi d'autres livres, André Malraux, Georges Bataille, Aragon.
Vincent Metzger est docteur ès lettres, membre de RETiiNA.International, auteur de Henri Michaux. Fiction et diction (L'Harmattan, collection Eidos, 2018) et de plusieurs articles en sémiotique et poésie moderne.