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Un demi-siècle après l'accession du Mali à l'indépendance, le législateur est toujours à la recherche d'un Code de la famille. Avant lui, le législateur français s'y était essayé sans grand succès pendant la colonisation. Ils ont été, chacun à leur tour, confrontés à la question de la place à accorder aux règles coutumières ou religieuses dans la réglementation relative à la famille. En effet, deux camps s'affrontent au Mali : pour le premier, le législateur doit subordonner les lois familiales aux normes coutumières ou religieuses ; en revanche, pour le second, le législateur doit soumettre les règles coutumières ou religieuses aux lois. Cette question a pour toile de fond l'émancipation de la femme malienne. En effet, subordonner les lois aux règles coutumières ou religieuses empêcherait toute émancipation des femmes, condamnées à vivre sous leur tutelle. L'auteur s'est penché sur l'articulation de la famille, de l'Etat et des normes : quelle est la bonne combinaison en vue de l'émancipation de la femme malienne ?
Docteur en droit privé de l'université Paris Ouest Nanterre La Défense, Dianguina Tounkara est actuellement élève avocat au Barreau de Paris. Il a, par ailleurs, à son actif plusieurs publications.