Jean-Christophe GRANGE : Depuis plus de vingt-cinq ans, l'auteur du Vol des cigognes et des Rivières pourpres règne en maître sur le thriller français. Traduits dans une trentaine de langues, vendus à des millions d'exemplaires dans le monde, la plupart de ses romans ont été adaptés au cinéma ou à la télévision. Aujourd'hui, Jean-Christophe Grangé partage son temps entre Paris et Tokyo. Il parle désormais le japonais et ne cesse d'enrichir sa connaissance de la culture nipponne sur tous les fronts.
Depuis longtemps, il voulait écrire un livre sur un aspect peu connu de la mégalopole tokyoïte : l'intense activité qui y règne la nuit. Grangé y voit non seulement le paroxysme de la culture japonaise mais aussi un miroir incandescent de l'âme humaine, révélée dans toute sa grandeur et sa folie. Patrick SIBONI : Spécialisé dans les effets spéciaux numériques pour le cinéma et l'audiovisuel, Patrick Siboni a toujours été fasciné par la photographie.
Alors qu'il est âgé de 8 ans, son père lui offre son premier Kodak jetable : c'est l'acte fondateur d'une passion qui ne se démentira plus. A 26 ans, il part à New York et saisit, à travers son objectif, la démesure de la cité. D'autres sujets de prédilection suivent : contre-culture, animaux, architecture, expérimentations sur la lumière UV... Au fil des années, Patrick édifie une technique particulière grâce à laquelle il agit, pour ainsi dire, en "sculpteur de couleurs".
Aujourd'hui, ses images sont reconnaissables au premier regard. Mais son grand coup de foudre, c'est le Japon. Rêvant de ce pays depuis l'enfance, il s'y rend enfin en 2013 et ne cesse plus d'y retourner, plusieurs mois par an. C'est là-bas qu'il rencontre Jean-Christophe Grangé. Ensemble, ils décident de consacrer un livre à ce pays qu'ils aiment tant. Aujourd'hui, Grangé dit de lui : "La nuit, à Tokyo, Patrick devient surfeur.
Il prend la vague et plonge à l'intérieur de ce vortex surpuissant. Il y devient un point d'équilibre, entre vitesse et chute imminente, précision et légèreté, nous rapportant de ces périples intimes des images universelles."