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Si Robespierre n'exerça aucune responsabilité directe dans l'insurrection du 10 août 1792 et dans les massacres qui s'ensuivirent, il en assuma cependant politiquement les conséquences. au député de Paris à la Convention nationale, il modifia le titre de son journal, qui devint, dès le 19 octobre 1792 : Lettres de Maximilien Robespierre, membre de la Convention nationale, à ses commettants. Moins qu'un journal d'information, ce fut en réalité davantage une suite de brochures compactes de plusieurs dizaines de pages, véritables comptes rendus de mandat, fortement chargés de sens et destinés en priorité à former l'opinion comme à favoriser le rassemblement des patriotes autour d'une ligne politique clairement et inlassablement rappelée. Ce second, et dernier, journal de Robespierre permet de suivre pas à pas l'évolution de sa stratégie politique, des débuts de la Convention jusqu'à la veille de la chute des Girondins.