Sommes-nous condamnés au "Tout est souffrance" que nous assène le bouddhisme en nous assurant que c'est la parole du Bouddha ? Ou bien, croyant bien faire, les successeurs du Bouddha auraient-ils figé en un oukase définitif et absolu une pensée qui était beaucoup plus subtile, voire paradoxale comme le sont les haïkus ? Il importe de revenir au sens initial de "Dukkha" qui apparaît comme un concentré d'un enseignement étonnant puisque basé sur le vide... porteur. Alors est-on mur pour accéder à la pensée paradoxale et aux nuances de la réflexion. Ainsi découvrira-t-on que si le monde est souffrance, il est aussi plaisir, comme le verre à moitié vide est aussi... à moitié plein ! C'est à retrouver ces sens initiaux, à relativiser le but des religions, et à redécouvrir la sagesse du Bouddha, que nous invite ce livre en repassant par l'étymologie de Du-Kha qui est un mot composé, riche de sens et revigorant.