The Golden Age - JSA Justice Society (Relié)

James ROBINSON fait ses débuts comme scénariste de B.D. en 1988 avec un roman graphique salué par la critique, London's Dark. II enchaîne avec "Four devils, one hell", arche narrative de la série Grendel Tales. S'ensuivent plusieurs projets pour divers éditeurs : Bluebeard (Slave Labor Graphics), Illegal Alien (Kitchen Sink), 67 Seconds (Epic), plusieurs histoires de Terminator (Dark Horse), la saga "Blades" dans LEGENDS OF THE DARK KNIGHT et enfin THE GOLDEN AGE.
James, qui considère le légendaire responsable éditorial et scénariste Archie GOODWIN comme son principal modèle, est devenu lui-même un auteur très respecté dans le milieu des comics. Parmi ses grands succès, on signalera son passage sur WILDC.A.T.S, VIGILANTE, la saga "Werewolf" dans LEGENDS OF THE DARK KNIGHT, Witchcraft, et surtout la série au long cours STARMAN, qui lui vaudra un prix Eisner.
Depuis, lames a accroché plusieurs autres scénarios à son tableau de chasse, notamment sur JUSTICE LEAGUE OF AMERICA et EARTH-2 chez DC, Fantastic Four et All-New Invaders chez Marvel et sa reprise irrévérencieuse de Airboy chez Image. Paul SMITH débute sa carrière dans le dessin animé, d'abord aux côtés de Ralph BAKSHI (pour qui il collabore au Seigneur des Anneaux et à American Pop), puis chez Hanna-Barbera comme animateur et Filmation comme story-boarder.
C'est Al MILGROM qui lui confie ses premiers travaux de B.D. chez Marvel Comics, en 1980. S'ensuivent une série d'épisodes bouche-trou, notamment un récit complet pour Marvel Fanfare, mettant en scène un certain groupe de mutants... Ce galop d'essai fera de lui le dessinateur régulier de The Uncanny X-Men. Fort de ce passage remarqué, Paul s'attelle par la suite à Doctor Strange, Nexus, et participe au numéro annuel de BATMAN en 1985, "The Four Faces of Batman".
Steve RUDE, le créateur de Nexus, le met en contact avec James ROBINSON qui cherche alors un illustrateur pour THE GOLDEN AGE. Paul considère ce projet comme une parfaite "justification de [son] style" (fortement inspiré par Alex RAYMOND et Steve DITKO). Plus que jamais, il se sent alors "à l'aise" et crée ce qui est considéré comme l'un des joyaux de sa carrière. Il retrouve ensuite James ROBINSON pour la série Leave it to Chance.
Il a depuis dessiné des épisodes de X-Men Forever ou du Spirit ainsi qu'une mini-série sur Killy Pryde. Né à la Nouvelle-Orléans, Richard ORY débute dans la publicité et la communication. Il se lie d'amitié avec son "sauveur", Howard CHAYKIN, qui l'incite à déménager en Californie pour devenir son assistant. Il travaille alors sur BLACKHAWK, Wolverine/Nick Fury : The Scorpio Connection, Timè et American Flagg, et se découvre un intérêt pour la colorisation des comics.
Avec THE GOLDEN AGE, Richard opte pour un style à base de peinture, différent des aplats de couleurs primaires généralement en vogue dans les comics. Le projet marque son retour dans le monde de la bande dessinée, qu'il avait entre-temps délaissé pour le dessin animé. Par la suite, Richard ORY a jonglé entre ces deux activités, créant les accessoires de séries télévisées telles que The Boondocks et Tortues Ninja, tout en continuant de mener certains projets de colorisation dans l'univers des comics (tels que des couvertures ou des posters, entre autres).