Nous sommes saisis par la complexité des rapports qui unissent traumatisme et filiation. Il ne peut y avoir de transmission passive entre les générations, et les liens de filiation peuvent se trouver désorganisés par des événements antérieurs traumatiques ou « symbolicides «. La transmission des tensions traumatiques dérégule profondément les articulations entre les différents registres de filiation, au point de détruire parfois les référents symboliques, le registre de la filiation instituée.