De l'époque de Platon à nos jours, le couple semble avoir été décrit comme un lieu où l'on attend de l'autre le soutien, le réconfort, la possibilité d'épanouissement sans lesquels la vie nous serait insupportable.
A partir de ce moment, l'autre membre du couple qui refuse de nous compléter, de combler notre manque à être, et qui nous force ainsi à nous confronter à notre finitude, risque d'être perçu comme le responsable de nos tourments, celui qui oblige à porter le poids de nos limites.
La crise de couple prend alors des dimensions métaphysiques. Par-delà le problème que pose le conjoint, c'est de notre droit au bonheur ici-bas qu'il s'agit !
Ce numéro des " Cahiers critiques " propose à ses lecteurs des réflexions, des analyses et des perspectives thérapeutiques qui ne pourront qu'enrichir ceux qui sont confrontés dans leur vie quotidienne aux " crises de couple ".