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Vanité - Mort, que me veux-tu ? (Broché)

  • La Martinière

  • Paru le : 24/06/2010
La vanité dans la peinture est tour à tour une méditation, une expression fascinée et obsessionnelle de la beauté naturelle, un art d'agencer les... > Lire la suite
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La vanité dans la peinture est tour à tour une méditation, une expression fascinée et obsessionnelle de la beauté naturelle, un art d'agencer les formes et les objets, une technique sublime. Ces caractères justifient à eux seuls la faveur dont a bénéficié ce thème au XVIIe siècle. L'histoire de l'art a donné à cet engouement la dimension d'un genre, repris invariablement par les artistes contemporains. Dès le XVe siècle, les peintres ont eu la charge d'exprimer par l'image le contenu des méditations religieuses. Penser la mort, réfléchir à la vanité des biens de ce monde, mettre à l'épreuve la volonté du dépouillement devant l'image séductrice de la richesse, ce sont là des projets forts pour l'humanité, que l'Eglise voulait promouvoir. Au XVIIe siècle, l'iconographie qui faisait allusion au détachement des biens terrestres et à la méditation sur la mort et la rédemption s'est fixée dans la formule d'un genre de peinture qui a pris le nom de Vanité à la suite d'une citation du texte de l'Ecclésiaste, très souvent représentée sur un phylactère, à côté d'un crâne : vanitas vanitatum omnia est vanitas (vanité des vanités, tout est vanité). Ce message de la vanité des choses de ce monde va s'appuyer dans les pays latins sur la figure du saint ou sur l'allégorie antique, alors qu'il s'exprime, dans le nord de l'Europe sous l'influence de la Réforme, dans la composition d'objets. Publié sous la direction d'Alain Tapié à l'occasion de l'exposition Vanité, mort que me veux-tu ? à la fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent, cet ouvrage vise ainsi à restituer toute la richesse d'une démarche construite autour des thèmes de La Figure et de l'objet. Une série de memento mori provenant de la collection de Pierre Bergé vient relier la vanité du XVIIe siècle à l'interprétation contemporaine de ce thème devenu un mode d'expression à part entière.

Fiche technique

  • Date de parution : 24/06/2010
  • Editeur : La Martinière
  • ISBN : 978-2-7324-4190-0
  • EAN : 9782732441900
  • Présentation : Broché
  • Nb. de pages : 128 pages
  • Poids : 0.597 Kg
  • Dimensions : 19,5 cm × 25,5 cm × 1,2 cm

À propos de l'auteur

Biographie d'Alain Tapié

Alain Tapié est titulaire d'un doctorat d'histoire de l'art et d'une licence d'études hispaniques. Il commence sa carrière à l'Inspection générale des musées de la Direction des musées de France, où il est chargé de la conception et de l'organisation de la formation permanente des conservateurs de province. Nommé en 1984 conservateur et directeur du musée des Beaux-Arts de Caen, poste qu'il occupera jusqu'en 2003, il est en parallèle chargé d'enseignement en muséologie à l'Ecole du Louvre et professeur invité à l'UFR d'histoire de l'université de Caen. Il obtient en 1993 le titre de conservateur en chef du patrimoine. C'est en 2003 qu'il est nommé directeur du Palais des Beaux-Arts de Lille et de l'Hospice Comtesse, poste qu'il occupe encore aujourd'hui. Alain Tapié a déjà assuré le commissariat d'une exposition de référence sur le thème des vanités, organisée au musée des Beaux-Arts de Caen en 1990, et est l'auteur de l'ouvrage publié à. cette occasion aux éditions Albin Michel : Les Vanités dans la peinture au XVIIe siècle, méditation sur la richesse, le dénuement et la rédemption. Il a en outre publié des ouvrages sur des sujets aussi divers que l'impressionnisme et la Normandie, les maniéristes du Nord, la symbolique et botanique dans la peinture au XVIIe siècle ou encore le baroque et les Jésuites. En tant que plasticien, Régis Cotentin réalise des films et des installations. Ses productions font partie de la collection Nouveaux Médias du Centre Georges-Pompidou. A titre professionnel, il est chargé de la programmation contemporaine du Palais des Beaux-Arts de Lille. Commissaire d'exposition, il s'est consacré à la première exposition d'art numérique La Volupté numérique (2005) au musée de Lille, puis a réalisé en association avec Cordélia Hattori, responsable du Cabinet des dessins, Goya et les Caprices contemporains (2008), Miroirs d'Orients (2009) sur l'interprétation actuelle de l'orientalisme et E.Motion graphique (2009) à propos des correspondances artistiques entre le dessin ancien et l'animation contemporaine. En collaboration avec Alain Tapié, il s'est occupé d'une exposition parallèle sur la force esthétique et spirituelle du Pli et de l'Absolu de la couleur dans l'art contemporain au sein de la rétrospective du peintre Philippe de Champaigne, entre politique et dévotion (2007), ainsi que de la proposition contemporaine Rose Boréal (la jeune photographie finlandaise) - Per Kirkeby - Olav Cbristopher Jenssen de l'exposition Echappées nordiques, les maîtres scandinaves et finlandais en France (1870 -1914), réalisée par Annie de Wambrechies. Il s'est engagé aussi dans le commissariat scientifique de L'Homme paysage (2006) sur les paysages anthropomorphiques du XVIe au XXe siècle, et dans la mise en scène par Alain Fleischer de La Jérusalem délivrée (2010) du peintre baroque italien Paolo Finoglio.
Alain Tapié - Vanité - Mort, que me veux-tu ?.
Vanité. Mort, que me veux-tu ?
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