Depuis plus de trente ans, Pierre Michel arpente les rues des villes pour dénicher et photographier avant leur rapide disparition : le graffiti, le pochoir, le collage, la fresque sur un mur. Dès sa maîtrise de philosophie, en 1969, Marie Christian s'intéresse au geste artistique éphémère et nomade. Son mémoire s'intitule "Ebauche d'une esthétique de l'itinérance". Elle est passionnée d'art urbain, pour la beauté de ces murs peints, véritables palimpsestes du XXIe siècle, qui transforment des lieux de passage en espaces de vie partagés.