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Sur une première et rapide lecture du livre de Paul Anglade, j'ai accepté d'en rédiger l'avant-propos. Après une deuxième lecture, je me sens pour le moins intimide, saisi par la crainte de profaner un chef-d'œuvre de délicatesse et de vérité qui, en lui-même, n'a besoin ni de préface ni d'avant-propos. Le lecteur s'en rendra compte.
Toutefois, puisque je fus prêtre-ouvrier et que j'appartiens à une génération plus ancienne que celle de Paul Anglade, je me décide à présenter quelques notations pour situer son ouvrage. La comparaison de ce que nous avons vécu en une autre époque mettra en évidence, je l'espère, l'apport original de Paul Anglade. Joseph Wilke, un jeune Américain venu en France s'enquérir des prêtres-ouvriers, m'écrivait : " J'ai parlé avec le P. Hollande, il y a deux jours. Il a quatre-vingt un ans, mais il est en forme. Je lui ai demandé si je pourrais rencontrer Le P. Augros. " Un peu trop tard ", m'a-t-il répondu. Il est mort, il y a huit jours. Vous voyez, les prêtres-ouvriers, au moins les premiers, deviennent de plus en plus une question d'histoire et non pas une question contemporaine. Et dans quinze ans, vingt ans on aura plus que des livres. "
Vingt ans, nous y sommes presque, mais Wilke se trompait puisque nous avons encore Paul Anglade. En revanche il voyait juste puisqu'en effet les livres des prêtres-ouvriers prolifèrent.
Bernard Gardey.